Brest, j'aime,  j'aime pas, c'est selon notre envie de vivre au bout du monde, les nerfs solides, amour de l'extrême et des challenges, grain de folie ou d'inconscience au cœur des éléments et des événements non maitrisables.

Dans le train, une voix off nous dit "Brest, terminus..." Oui, après c'est la mer, c'est le bateau dans la tempête. On se retrouve face à l'océan et à nos tourments, nos rêves d'évasion et d'inconnu. On dit  "la plaisance" mais pas du tout! la mer reste un milieu hostile: il faut être super motivé pour l'affronter. C'est ainsi, c'est notre vie d'ici, alors il ne faut pas nous en vouloir si nous avons l'air dur et peu ouvert aux autres.

L'air, la liberté, tu es face à son destin, face à toi même et tu ne peux plus te mentir et être complaisant On t'attend au tournant. A Brest, on dit que "si tu réussis là" tu pourras réussir partout ailleurs. Ici on ne fait pas de cadeau car le dur passé de cette ville ne laisse pas la place au présent pour celui qui ne le mérite pas.

Brest Métropole Océane, ville blanche, port du bout de l'Europe, Océanopolis, Ville des fêtes maritimes; balises sous la neige; Pont de Recouvrance; rue de Siam; Château de Brest, Pont de l'Iroise ou Pont de Plougastel; Régates en mer; le tram; le port de comm. et le port de plaisance; la plage du Moulin Blanc. Photos Jean-Yves et Dominique GUILLAUME

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